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Mettre en oeuvre la CSRD : 7 règles d'or

Un projet de reporting CSRD : les 7 clés du succès

Les étapes à soigner lors de votre mise en conformité CSRD

La publication de rapports extra-financiers selon la norme CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) représente un défi majeur pour les entreprises du CAC 40, avec des exigences accrues en termes de transparence, de précision et de pertinence des informations divulguées.

Voici quelques clés de succès pour un reporting extra-financier efficace :

1. Alignement stratégique et gouvernance

Intégration dans la stratégie d'entreprise : Le reporting doit refléter la manière dont les enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sont intégrés dans la stratégie globale de l'entreprise.

Gouvernance renforcée : La mise en place d'une gouvernance dédiée au reporting extra-financier, incluant des responsabilités claires et un comité de pilotage, est cruciale pour assurer la qualité et la fiabilité des données.

2. Qualité et fiabilité des données

Collecte de données robuste : Développer des processus robustes pour la collecte, la vérification et la validation des données ESG. L'automatisation de ces processus peut réduire les erreurs et améliorer l'efficacité.

Audit et certification : Assurer que les données sont vérifiées par des tiers indépendants pour garantir leur crédibilité, ce qui sera de plus en plus demandé par les régulateurs et les investisseurs.

3. Conformité aux normes

Maîtrise des cadres réglementaires : Comprendre et se conformer pleinement aux exigences de la CSRD ainsi qu'aux normes comme le cadre de reporting du GRI (Global Reporting Initiative), les recommandations de la TCFD (Task Force on Climate-related Financial Disclosures), et d'autres standards pertinents.

Anticipation des évolutions réglementaires : Se préparer aux futures évolutions des cadres réglementaires pour rester en conformité à long terme.

4. Transparence et clarté

Clarté de la communication : Les rapports doivent être rédigés de manière claire, accessible et transparente pour être compréhensibles par toutes les parties prenantes.

Indicateurs pertinents et comparabilité : Utiliser des indicateurs pertinents, standardisés et comparables pour permettre une évaluation claire de la performance ESG de l’entreprise.

5. Engagement des parties prenantes

Dialogue avec les parties prenantes : Impliquer activement les parties prenantes internes et externes (employés, investisseurs, ONG, clients, etc.) dans le processus de reporting pour s'assurer que leurs attentes sont prises en compte

Réponse aux attentes des investisseurs : Adopter un reporting orienté vers les attentes des investisseurs institutionnels, de plus en plus focalisés sur les performances ESG.

6. Digitalisation et innovation

Utilisation d'outils technologiques : Exploiter les outils numériques pour améliorer la collecte et l'analyse des données, ainsi que pour rendre le reporting plus interactif (tableaux de bord en temps réel, visualisations interactives, etc.).

Innovation continue : Évaluer et intégrer des innovations dans le domaine du reporting (comme l'utilisation de la blockchain pour la traçabilité des données) pour se différencier et accroître la confiance.

7. Résilience et gestion des risques :

Identification des risques ESG : Mettre en place un cadre rigoureux d'identification, de gestion et de communication des risques liés aux critères ESG, en particulier ceux liés au changement climatique et aux droits humains.

Planification à long terme : Élaborer des scénarios prospectifs pour évaluer les impacts futurs des risques ESG sur l’entreprise.

En combinant ces éléments, les entreprises du CAC 40 peuvent non seulement se conformer aux exigences de la CSRD, mais aussi renforcer leur réputation, attirer des investisseurs, et créer de la valeur à long terme. Le succès résidera dans la capacité à intégrer ces pratiques de manière authentique et à les aligner avec la stratégie globale de l’entreprise.